La teinture ancestrale à l’indigo naturel provient de techniques ancestrales, à partir de feuilles
 

C’est à Paris, que Marie Labarelle a lancé son projet textile en  2005. Convaincue de pouvoir mieux exprimer ses rêves en prise directe avec le tissu, le corps et le paysage, elle a posé les bases d’une créativité nomade.

Elle développe ses techniques et ses connaissances auprès d’artisans en France ou en Asie, ce qui aboutit régulièrement à des collaborations. Attirée par les pratiques de teinture et de tissage séculaires, Marie Labarelle s’affranchit des frontières géographiques ou temporelles tout en ancrant son expérience autour du corps et du lieu environnant qu’il habite.

En 2009, le Centre Culturel Français en Indonésie a invité Marie Labarelle pour enseigner et présenter son travail de styliste. La rencontre avec les artisans locaux et la découverte de la technique du batik – classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO – ont profondément enrichi son approche des textiles. Ainsi, depuis 2012, elle collabore avec un atelier expert en batik traditionnel, dont le savoir-faire se transmet depuis quatre générations. Trois œuvres issues de cette collaboration sont actuellement exposées au Museum of Natural Dye à Daegu en Corée.

Son amour du tissu et l’immense attention qu’elle lui prodigue l’ont conduite à inventer un répertoire de formes vestimentaires “zéro déchet” nécessitant un minimum de coupes et ne produisant aucune chute. Sa formation d’architecte nourrit l’invention de ses propres règles de coupe, elle compose un savant jeu géométrique pour accueillir le corps féminin appréhendé dans ses trois dimensions. Ses créations sont l’occasion d’un dialogue élaboré entre les émotions du textile et celles du corps, qu’elle aime voir s’animer à travers les mouvements tangents de la danse contemporaine.

 

Depuis 2005, Marie Labarelle créé pour la vie quotidienne ou le spectacle vivant.  Elle accorde à chaque corps qu’elle habille, une attention particulière afin de transmettre sa passion et d’expliquer la genèse de ses vêtements et textiles.

Marie Labarelle est lauréate de la Villa Kujoyama en 2020.

Marie Labarelle est membre du label UAMEP, Une Autre Mode Est Possible, et est adhérente aux Ateliers d’Art de France.

 

Face aux urgences climatiques et sociales, les membres du collectif Une Autre Mode Est Possible agissent pour changer de paradigme de production et de consommation en adoptant une approche artistique et lowtech qui en revient aux fondamentaux du design : créer en prenant en compte l’environnement naturel, socio-économique et culturel. Le collectif a été fondé en 2017 par 4 amies : Arielle Lévy, Élise Redel, Anne-Laure Eustache et Cécile-Jeanne Gayrard. Il agit au travers de multiples leviers en intégrant les principes de l’économie sociale et solidaire et de l’économie circulaire : organisation d’événements et d’expositions, animation de tables rondes, création de boutiques responsables, expérimentations autour de la revalorisation textile et du zéro-déchet. Présidé par Arielle Lévy, le Conseil d’Administration de l’association Une Autre Mode Est Possible est composé d’expert.e.s indépendant.e.s de la RSE, de l’agriculture, de la mesure d’impact, de la culture, du lobbying et associations, de l’ESS et du commerce de proximité.

 

Implantée au sein d’une ancienne gare de la Petite Ceinture réhabilitée en lieu de vie, la REcyclerie a pour ambition de sensibiliser le public aux valeurs éco-responsables, de manière ludique et positive. • LES 3 R = REduire – REutiliser – REcycler •

Les initiatives collaboratives et le « do it yourself » sont des valeurs qui guident le lieu dans sa conception, sa programmation et son offre de restauration. Depuis 2014, la REcyclerie a pour ambition de sensibiliser le public aux valeurs éco-responsables de manière ludique et positive.